La surenchère totalitaire, suite: Le vaccin! (démantelé le 23 avril 2022) 135
Avertissement du 23 avril 2022: Ce premier article sur les produits géniques présentés comme des vaccins contre le Covid-19 est d'abord devenu assez décousu au fur et à mesure des nouvelles informations, puis carrément obsolète pour plusieurs raisons: abandon des projets de l'Institut Pasteur sur le vecteur lentiviral, références utilisées (Fourtillan, Henrion-Caude) aujourd'hui sujettes à caution, révélations de David E. Martin, etc. Son originalité résidait dans l'insistance avec laquelle la technique d'édition génique CRISPR-Cas9 - prononcer "crispare-casse-nine" - avait été présentée et c'est aujourd'hui son seul intérêt. Il est maintenant démantelé et doit être considéré comme remplacé par l'article 139 entièrement remanié le 22 avril 2022.
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1/ L'arrivée des premiers "vaccins":
Le laboratoire américain Pfizer, associé au laboratoire allemand BioNTech, vient d'annoncer en grande pompe la mise au point d'un vaccin contre le SARS-Cov-2. Les médias, dans leur bel ensemble servile habituel, relaient le chiffre magique de 90% de réussite avec la conviction de bonimenteurs de foires du Moyen-Age. Le mieux est d'éteindre enfin votre téléviseur et de réfléchir quelques instants sur ce qui vous est proposé, voire imposé si la vaccination était rendue obligatoire par les dingues.
Ce vaccin est un vaccin à ARN (voir ce schéma simple montrant la transcription et la traduction dans une cellule pour ceux qui n'ont pas de notions de biologie cellulaire), c'est à dire un type de vaccin encore jamais commercialisé chez l'homme. Il se compose officiellement (voir bonus n°1 sur la surprenante température de conservation du vaccin...) d'un brin d'ARN, c'est à dire une molécule d'acide ribonucléique, qui code pour la protéine spike du coronavirus (en utilisant le matériel de traduction des cellules hôtes, c'est à dire leurs ribosomes), ce brin étant enrobé dans une nanoparticule lipidique (une couche graisseuse) appelée liposome. Ce liposome, de composition proche de la membrane cellulaire permet au brin d'ARN de pénétrer à l'intérieur des cellules hôtes.
Un vaccin réclame classiquement 10 à 15 années de recherches et essais cliniques avant de pouvoir être mis sur le marché, afin d'abord de prouver son efficacité, ensuite d'établir son absence de dangerosité. Pour un vaccin à ARN dont on ne mesure pas encore tous les tenants et aboutissants, on comprend que raccourcir ce délai peut exposer à des déboires, pour employer une expression euphémique. Pour parler clair, de deux choses l'une:
- soit ce vaccin a été réellement développé en quelques mois, et on joue à l'apprenti sorcier;
- soit ce vaccin a été développé sur plusieurs années, et les allégations du professeur de chimie thérapeutique Jean-Bernard Fourtillan sont au moins partiellement vraies, à savoir que ce virus serait connu depuis plusieurs années car créé artificiellement dans un laboratoire occidental, peu importe du reste la nationalité exacte de ce laboratoire.
Dans les deux cas, accepter de ce faire injecter ce vaccin va nécessiter un degré de confiance envers les décideurs publics qui confine à la jobarderie.
2/ Les chimères abandonnées de Pasteur:
Différents de la présentation officielle du "vaccin" Pfizer, les vaccins à ARN en projet dans les laboratoires depuis plusieurs années utilisent des virus qui servent de vecteurs. On construit pour cela une chimère, c'est à dire que l'on greffe sur ce virus vecteur des séquences génétiques provenant d'un autre virus ou fabriquées chimiquement nucléotide par nucléotide en copiant des séquences connues rencontrées dans la nature. Ces séquences génétiques codent pour les antigènes contre lesquels on souhaite déclencher la réaction immunitaire de l'hôte. Les vecteurs proposés pour créer le vaccin ARN contre le SARS-Cov-2 sont un adénovirus du chimpanzé (laboratoire britannique AstraZeneca) ou encore, en projets par l'Institut Pasteur, le virus de la rougeole (virus à ARN négatif appartenant à cette famille des paramyxovirus qui comprend aussi le virus des oreillons ou le virus respiratoire syncytial) et le virus HIV (virus du SIDA). Sur cette capture d'écran du site de l'Institut Pasteur, "vecteur lentiviral" signifie virus du SIDA.
Capture d'écran du site de l'Institut Pasteur |
Il faut bien sûr s'attarder sur ce vecteur lentiviral. Les lentivirus (virus lents, c'est à dire nécessitant une très longue période d'incubation avant que leur pouvoir pathogène ne se manifeste) forment avec les virus oncogènes (virus provoquant des cancers) la famille des rétrovirus. Un rétrovirus est un virus à ARN dont la capside (la capside est un ensemble de protéines qui entoure l'ARN du virus, ce n'est pas l'enveloppe extérieure) contient une enzyme appelée transcriptase inverse. Après l'entrée du virus dans la cellule infectée, cette transcriptase inverse rétro-transcrit l'ARN du virus en ADN, et cet ADN s'intègre à l'ADN de la cellule. Il est ensuite lu par le matériel de la cellule au même titre que le génome d'origine. La cellule est donc devenue un organisme génétiquement modifié (OGM) par le virus.
Ces rétrovirus ont été découverts récemment chez l'homme, au début des années 80. Ils ont bien sûr connu la notoriété avec le virus du SIDA (1983). Ils ont aussitôt intéressé les chercheurs pour développer des thérapies géniques, l'idée étant de se servir d'un rétrovirus qu'on aurait rendu inoffensif (du moins l'espère-t-on...), de l'équiper d'un gène devant améliorer le patient, et de le laisser s'insérer dans le génome des cellules cibles. C'est la raison pour laquelle le virus du SIDA a été très étudié dans les laboratoires du monde entier et fait l'objet de nombreuses expérimentations. On comprend que les limitations déontologiques à la recherche chez l'homme qui agaçaient tous les docteurs Frankenstein de la planète sont providentiellement levées par l'apparition miraculeuse d'une terrible pandémie contre laquelle on ne doit plus hésiter une seule seconde à jeter à bas la totalité des principes éthiques de la médecine ainsi que la base juridique de nos Etats de droit que constituent les droits fondamentaux de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.
Pour le cobaye que vous allez bientôt devenir dans un grand élan de générosité et avant de vous sacrifier de façon irréversible pour la Science, le minimum syndical serait donc de s'intéresser au type de vaccin qu'il est prévu de vous injecter (puisque la population française n'a pas accès, pour des raisons inconnues, aux deux vaccins chinois composés de façon classique d'une protéine antigénique du virus et non de matériel génétique). Est-il composé d'un brin d'ARN monté dans un liposome ou construit sur une chimère? Celle-ci est-elle fabriquée à partir d'un adénovirus du chimpanzé, du virus de la rougeole ou à partir du virus du SIDA? Et si vous pensez qu'il suffit de laisser passer les premiers cobayes pour s'assurer que c'est sans danger, rappelez-vous qu'en ce qui concerne les lentivirus, ce sont des virus lents. Les effets secondaires sont donc susceptibles de ne se produire que plusieurs années après l'injection.
3/ ARN attention! La "Folie CRISPR" (CRISPR Craze)
Des internautes compétents ont ressorti un extrait d'une conférence d'Emmanuelle Charpentier (microbiologiste, généticienne, biochimiste) datée de 2016 où elle exposait la possibilité de modifier l'expression du génome de n'importe quelle cellule eucaryote (cellule pourvue d'un noyau au contraire des procaryotes qui sont les bactéries) en y introduisant un simple morceau d'ARN. La "folie CRISPR", dont les débuts datent de fin 2012 début 2013, appelée ainsi car les chercheurs ont vu immédiatement tout son dangereux potentiel chez l'espèce humaine, détourne la seconde étape d'un processus naturel d'immunité acquise présent chez certaines bactéries (l'acquisition a été démontrée chez l'inoffensive espèce streptococcus thermophilus contenue dans les yaourts) contre les phages (virus n'infectant que les bactéries).
Le processus naturel est le suivant:
Première étape: Des phages attaquent des bactéries, pénètrent dans les cellules, l'ADN du virus s'intègre à celui de chaque bactérie. Une partie des bactéries va fabriquer des virions puis mourir en les libérant. Mais une partie des bactéries va réussir à intégrer une portion de l'ADN du phage dans des endroits spéciaux de son génome appelés palindromes (les deux brins d'ADN dans cette séquence sont identiques mais placés tête-bêche, c'est cela que désigne l'acronyme CRISPR). Ce montage va enrayer la transcription normale de l'ADN viral et la bactérie va survire. Et cela va de plus lui donner une immunité naturelle contre une nouvelle attaque des mêmes phages grâce à l'enzyme Cas9 que la bactérie fabrique. Lors d'une nouvelle attaque d'un phage, la bactérie transcrit la séquence d'ADN du phage conservée dans sa séquence palindromique en un brin d'ARN et cet ARN se lie dans le cytoplasme avec l'enzyme Cas9, formant ainsi une sorte d'anticorps contre le phage.
Deuxième étape: L'ARN, qui est donc complémentaire à l'ADN du phage "mis en mémoire", vient se fixer sur l'ADN du nouveau phage qui attaque, et sert de guide pour l'enzyme Cas9. Celle-ci prend une conformation spéciale en aval de la séquence d'ADN reconnue et coupe les deux brins d'ADN. Le phage est tué.
Détournement de ce processus naturel par les scientifiques (Emmanuelle Chevalier et Jennifer Doudna essentiellement):
On utilise l'enzyme Cas9 en la couplant à une séquence d'ARN complémentaire d'un gène cible d'une cellule, celle-ci étant soit procaryote (bactérie), soit eucaryote (végétale ou animale). L'ARN vient se fixer sur le gène cible et Cas9 (qui peut pénétrer dans le noyau d'une cellule eucaryote donc se comporte comme une endonucléase) coupe les deux brins d'ADN en aval. Il ne reste plus ensuite qu'à exploiter le mécanisme naturel de réparation de l'ADN de la cellule. Celle-ci peut laisser une délétion (perte d'un fragment) ou incorporer le gène que le biologiste lui présente au bon moment. On peut alors avec cette technique faire ce qu'on veut: enlever des séquences, remplacer des séquences, moduler l'expression des gènes, marquer l'ADN, et même plusieurs portions du génome en une seule fois. La puissance de l'enzyme Cas9 est telle que de nombreuses off-targets (erreurs de cibles) sont créées dès qu'on cherche à agir trop profondément en une seule fois. Avec cette technique, qui a été surnommée ciseaux génétiques, on peut pratiquer une véritable chirurgie sélective du génome, la seule limitation étant éthique. Elle est parfaitement opérationnelle et des chercheurs ont par exemple pu augmenter la masse musculaire d'un animal ou diminuer sa stature en l'utilisant, un scientifique chinois l'ayant même appliquée sur des embryons humains (voir lien infra). On peut s'informer en quelques lignes sur le site Gènéthique avec l'article suivant daté de 2016 également:
La suite en suivant le lien ci-dessus |
Folie CRISPR et vecteur adénoviral (capture d'écran page 10 de ce document) |
Folie CRISPR par voie nasale (capture d'écran page 12 du même document) |
Le risque d'utilisation sournoise de la technique CRISPR-Cas9:
L'insistance avec laquelle les décideurs ont jeté leur dévolu sur des "vaccins" construits sur la technologie ARN ou sur une vectorisation par adénovirus, plutôt que sur des "vaccins" traditionnels est très suspecte d'utilisation inavouée de la technique CRISPR. Un indice supplémentaire se trouve sur le site Ozyme (cliquer sur "PR Protocoles") où l'on voit que le complexe RNP nécessite d'être conservé sur de la glace carbonique alors que l'ARN seul peut se contenter d'une température de -20°C. Or, le "vaccin" Pfizer/BioNTech demande précisément une température de conservation de -94°F, soit -70°C. (le "vaccin" Moderna une température de -4°F, soit -20°C; le "vaccin" AstraZeneca, qui est une chimère, une température de conservation de 36 à 46°F, soit +2,2 à 7,7°C.)
On voit sur la 4e page du protocole mis en ligne par le site Ozyme que l'ARN ne nécessite une température de conservation que de -20°C... |
... alors que le complexe ARNguide-protéine Cas9 nécessite, lui, d'être stocké sur de la glace, c'est à dire de la glace carbonique qui a une température de -78,5°C. |
Si vous ajoutez à cette insistance la loi dite de Bioéthique de l'été 2020 et la loi dite de Sécurité Globale, vous avez la recette complète pour entrer, "sous une pluie d'applaudissements", dans la société nazie 2.0 du vingt-et-unième siècle.
Cerise sur le gâteau: En tant qu'organisme génétiquement modifié, à qui allez-vous juridiquement , vous et votre lignée, finir par appartenir? Au laboratoire qui a créé le produit génétique appelé "vaccin" et vous a "augmenté"? Ou à l'Etat?...
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Liens vers le Documentaire Hold-Up réalisé par Pierre Barnérias. (Attendre quelques dizaines de secondes pour que le lecteur lbryplayer se charge.) Si ce lien devient censuré, essayez celui-ci. Et si ce lien est à son tour censuré, essayez celui-là.
(Note du 20 décembre 2023: On comprend aujourd'hui que ce film, mis gratuitement à la disposition de tous, n'était qu'une œuvre de la propagande pour introduire la nombreuse faune de la fausse résistance.)
Lien vers le papier du psychanalyste Michel Rosenzweig.