Randonneur et alpinisme sans guide 9

Randonneur et alpinisme
Près des Lacs Noirs en 2015, avant la voie des Dalles en face Sud du Pouce

L'alpinisme est une activité exigeante. Il faut marcher longtemps sur des dénivelées importantes, porter lourd, se lever avant l'aube, accepter l'incertitude de l'itinéraire, souffrir les caprices des conditions météo et gérer le risque.
Passer sur ces inconvénients réclame une forte motivation et il est certain que tout est plus facile si l'on aime vraiment la montagne, haute ou moyenne, dans tous ses aspects.
C'est pourquoi le randonneur, épris de moyenne montagne, possède les meilleures chances de devenir un alpiniste au long cours. Il sera évidemment séduit par l'idée de bivouaquer avec ou sans confort puisqu'il aimait planter sa tente aux endroits les plus improbables lors de ses plus belles randonnées.

Plus tard, il dépassera probablement la courte période de la recherche de la performance maximale en alpinisme et, les années s'écoulant, arpentera toujours les moraines pour y placer son abri, prenant autant de plaisir la veille à voir filer un jeune bouquetin sur le névé voisin qu'à grimper le lendemain sur le gneiss compact des aiguilles Rouges. Un plaisir plus durable illustré par ces images.