Nœud d'encordement: bien choisir sans les complications 169 (+ actualités covidistes)

Alpinisme: choix du nœud d'encordement
Le nœud d'encordement a déjà fait couler beaucoup d'encre. Influencé ces dernières années par un souci de conjurer l'aventure d'une mise en cause de la responsabilité judiciaire, il est devenu une sorte de bouffette légale, propre à justifier qu'on aurait rempli certaines diligences requises avant de pouvoir s'aventurer sur tout rocher culminant à plus de cinq mètres. On apprend alors toutes sortes de choses qui vont encombrer le cerveau de l'apprenti montagnard sans lui apporter aucun bagage technique supplémentaire.
Ainsi, au prétexte qu'on continuerait à ignorer qu'un nœud en huit est serré en forme de boule et non en forme lâche de huit à plat, on conjectura qu'il pouvait glisser sous un choc. Aussi se mit-on à préconiser de laisser dépasser largement le courant. Mais ce "largement" étant soumis à subjectivité, on conseilla la réalisation d'un nœud simple de ce courant autour du dormant, ce qui devait apporter la preuve que ce courant était de longueur suffisante. Puis comme on oublia bien vite la justification métrique de ce nœud simple, on vit sur les sites d'escalade la surenchère qu'il était plus sûr de réaliser un double nœud plutôt qu'un nœud simple autour du dormant, de sorte que la bouffette légale devint cette fois monstrueuse. Ce qui est  monstrueux par les temps qui courent est surtout la constance de l'espèce humaine de verser dans les âneries  les plus débilitantes dans à peu près tous les domaines, n'en finissant pas d'être tournée en bourrique par une association criminelle internationale qui entend s'immiscer judiciairement dans chacun des gestes de la vie quotidienne, activités sportives comprises. (Pour s'en convaincre, on revisitera la production fascistoïde du ministère du mois de mai 2020 intitulée "Guide d'accompagnement de reprise des activités sportives" -cf. article 116-, qui prétendait par la soft-law -ce faux droit- nous interdire les relais ou les stationnements aux sommets et aux cols.) Il est ici nécessaire de rappeler encore une fois les phrases sublimes de la première page de La Chartreuse de Parme: "Il y avait loin de ces mœurs  efféminées aux émotions profondes que donna l'arrivée imprévue de l'armée française. Bientôt surgirent des mœurs nouvelles et passionnées. Un peuple tout entier s'aperçut, le 15 mai 1796, que tout ce qu'il avait respecté jusque-là était souverainement ridicule et quelquefois odieux. Le départ du dernier régiment d'Autriche marqua la chute des idées anciennes: exposer sa vie devint à la mode; on vit que pour être heureux après des siècles de sensations affadissantes, il fallait aimer la patrie d'un amour réel et chercher les actions héroïques. On était plongé dans une nuit profonde par la continuation  du despotisme jaloux de Charles-Quint et de Philippe II; on renversa leurs statues, et tout à coup l'on se trouva inondé de lumière."

Les idées méritent dans ces conditions d'être un tantinet remises en place.

1/ Un nœud de huit ne glisse pas quand il est serré et ce serrage ne peut être complet que si les brins ne sont pas croisés, de sorte qu'il prend alors la forme d'une boule et non d'un huit à plat.

2/ Le nœud de huit donne des valeurs de résistance à la traction très supérieures aux exigences de l'escalade, même quand il est mal fait. Mais il peut dans ce cas glisser sous le choc et surtout se défaire tout seul dans les diverses sollicitations sans tension pendant les longues péripéties d'une grande voie ou d'une course de montagne. Bien serré, il n'a nullement besoin d'être renforcé par un quelconque nœud supplémentaire.

Nœud d'encordement en huit
A gauche pour une voie d'une longueur en laissant largement dépasser le courant. A droite pour une journée de montagne...


3/ Le nœud de huit présente cependant trois inconvénients:

Le premier est qu'il est beaucoup plus long à réaliser correctement qu'un nœud de chaise avec son nœud d'arrêt ou sa clef Yosemite (voir ces deux gifs), ce qui est handicapant dans une course de montagne variée, typiquement une course d'arête rocheuse avec nombreux passages de brèches, où l'on doit alterner fréquemment petits rappels et ré-encordements.

Le deuxième est son encombrement quand il traite deux brins à la fois, ce qui est le cas pour l'encordement en "N" sur glacier. Ici, avantage au nœud de chaise avec clef Yosemite.

Nœud de chaise avec clef Yosemite traitant deux brins à la fois, faible encombrement record

Le troisième est que le courant sort côté dormant. Ceci est extrêmement pénalisant dans les pas durs avec mousquetonnage olé olé, d'autant plus si l'on a laissé un courant long, car on prend dans la main deux épaisseurs de corde à l'instant le plus critique. Ici avantage au nœud de chaise avec double nœud d'arrêt puisque la clef Yosemite fait également ressortir le courant côté dormant.

Le nœud de chaise avec clef Yosemite, pas le meilleur choix quand on est au taquet dans le crux...


Au total on pourrait choisir le nœud de huit comme nœud d'encordement habituel, ce qui aurait pour avantage de s'entraîner régulièrement à le réaliser correctement en vue de ses prochaines utilisations indispensables comme... nœud de jonction pour installer un rappel (voir cet article). Pour les voies dures à vue en premier de cordée, le nœud de chaise avec double nœud d'arrêt semble le plus indiqué pour escamoter le courant. Et l'encordement sur glacier est l'indication de choix du nœud de chaise avec clef Yosemite.

On ne peut finir sans évoquer l'attristante habitude récente de la "vérification mutuelle du nœud d'encordement", chaque grimpeur étant invité à vérifier le nœud d'encordement de l'autre grimpeur avant le départ. Ceci apparaît non seulement comme une négation de la capacité de chacun d'être autonome mais aussi comme une négation pure et simple du stade adulte, puisqu'on serait sensé avoir davantage confiance à autrui qu'à soi-même. Avoir pour projet de partir à l'aventure en haute-montagne est incompatible avec cette nouvelle pusillanimité institutionnelle. Penser qu'on aurait besoin du regard d'un autre pour se faire confiance dans une réalisation aussi simple qu'un nœud d'encordement, c'est être très mal parti pour l'autonomie en milieu naturel. Etre adulte c'est n'avoir besoin de personne pour vérifier, soi-même, la bonne réalisation de son nœud d'encordement et toutes sortes d'autres choses comme la bonne fixation de ses crampons. Et si vous souhaitez une "double" vérification, qu'à cela ne tienne! Rien ne vous empêche de vérifier deux fois vous-même! Il est même conseillé de vérifier son nœud d'encordement régulièrement tout au long de la journée d'une course en montagne. Ce ne sera donc pas une fois ou deux fois mais cent fois que vous vérifierez, vous-même, votre nœud d'encordement.

Quant à la fameuse bouffette  légale, elle trouvera certainement sa meilleure application pendant votre prochain stage d'escalade, où vous la confectionnerez dans toute son inutile complexité, toute honte bue, afin d'éviter d'épouvanter votre sympathique, mais judiciairement fragile, moniteur d'escalade...


Aiguille de l'Olan, vue du sommet

[Michel Sempé, médecin, professeur de pédiatrie qui se spécialisa dans l'étude de la croissance et qui vient de décéder à la fin de l'année 2020 à l'âge de 89 ans, avait une expression savoureuse pour faire entendre la différence fondamentale entre les phénomènes de croissance et de maturation. Ce dernier présente en effet un terme qui est le stade adulte. Michel Sempé écrivait: "Le fruit mûr, l'animal adulte, le jeune homme ou la jeune fille nubiles, réalisent le projet de l'espèce. Ils ne peuvent espérer mieux."
Sempé souhaitait-il en passant nous avertir qu'il s'agirait, pour nous autres, d'au moins nous hisser jusqu'à ce stade?...]


Alpinisme, savoir redescendre...
Redescendre...


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Le Plan du Lac, Oisans

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ACTUALITES du 22 octobre:
Christine Anderson et Cristian Terhes
L'intervention parfaite de Christine Anderson peut être écoutée ici, mais attention par ailleurs à AgoraTV qui relaie la tentative de partition de la Savoie (amorce évidente du démantèlement des nations), les salades du Doctothon, le Antoine à son Sarkozy, et bien d'autres choses qui ne vont pas, mais alors, pas du tout du tout...

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Ajout du 23 octobre: Le statisticien Pierre Chaillot que les lecteurs du blog connaissent déjà très bien vient de poster hier une nouvelle vidéo excellente, expliquant à la perfection certains mécanismes du capitalisme de connivence (expression inventée voici quelques années par le financier Charles Gave) qu'on affuble généralement du vocable trompeur de "néolibéralisme" alors qu'il en est son exact inverse en faussant tous les prix*. On y apprend que le mélodrame ukrainien ne peut être la cause de l'inflation actuelle qui est le résultat d'actions politiques délibérées, que les deux chocs pétroliers des années 70 par lesquels le mondialiste fanatique Giscard d'Estaing prétendait expliquer le déclenchement du chômage massif dans notre pays ont été fabriqués par les Etats-Unis, et, en passant, que les importations russes en Ukraine ont largement augmentées, nouvel indice que la guerre Russie-Ukraine n'est que du théâtre, destiné bien sûr à servir de cause crédible aux spoliations intentionnelles exercées contre les populations.

On remarque alors que ceux qui se présentent comme des résistants aux menées totalitaires qui s'exercent contre nous depuis deux ans et demi en défendant le "point de vue" de Vladimir Poutine contre le narratif principal pro-ukrainien, impriment en réalité dans l'esprit de la population la certitude qu'il y aurait bien deux blocs qui s'affrontent, et renforcent ainsi le narratif principal. On retrouve donc l'utilisation de la même méthode de manipulation duale que celle des prétendus "traitements précoces" qui ont fait "exister" la maladie imaginaire. La conclusion est limpide : Ces faux résistants sont des agents de propagande au même titre que ceux qui remplissent vos journaux "de grand chemin"... Oui, je sais, la déception est grande... Mais le célèbre dicton britannique reste sans appel: "Fool me once, shame on you; fool me twice, shame on me."

*L'erreur lexicale, ou plutôt l'invention d'un nouveau barbarisme, suspect comme il est de bonne pratique de tous les considérer, n'est pas sans immense avantage pour les promoteurs de ce capitalisme de connivence, ni plus ni moins entente maffieuse entre un personnel politique et ses copains de la société civile pour lesquels sont concoctés sur mesure, lois , budgets et propagandes. Elle sous-entend en effet que le phénomène serait dû à un libéralisme débridé et que la solution pour le combattre passerait par davantage d'Etat. Alors qu'en réalité, le problème est dû à un Etat surpuissant passé dans les mains d'une organisation criminelle internationale.
Le libéralisme est au contraire une doctrine juridique, comme y insiste tous les jours Charles Gave, qui prévoit que tout le monde est égal devant la loi, Etat compris, la conséquence étant que cet Etat est réduit à ses missions dites régaliennes sans possibilité de s'introduire dans la sphère privée. On voit donc que le capitalisme de connivence ne mérite nullement ce néologisme de "néolibéralisme" puisqu'il est l'exact contraire du libéralisme, de la même façon que le mondialisme (volonté d'instaurer une gouvernance technocratique totalitaire globale) est l'exact inverse de la mondialisation (liberté internationale des échanges). (J'espère qu'Etienne Chouard me lit...)

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Ajout du 27 octobre: Dévoiler la véritable action des crypto-agents de Davos qui se font passer pour des opposants au pouvoir est devenu une nécessité de la première importance. On va comprendre par l'exemple suivant, pris volontairement parmi les plus anodins, l'effet subversif de ces propagandes alternatives sur la compréhension des faits. L'écrivain Christian Combaz vient de produire le tweet suivant, en imaginant sans doute faire œuvre de résistance, dans la continuité de son inventive chaîne CampagnolTV qui mérite d'être connue:

Souligné par nous...

Ce tweet, en apparence opposé au pouvoir, ne va pas du tout. En une seule et courte phrase, il contient en effet 4 fautes:
La première est de laisser entendre que le rachat de Twitter par Elon Musk va changer quelque chose au déferlement de la propagande de Davos, ce qu'il n'est pas raisonnable de penser puisqu'Elon Musk est à l'avant-garde du développement des voitures électriques dites "autonomes", c'est-à-dire téléguidées et non plus autonomes comme le sont aujourd'hui nos automobiles. Il est donc partie prenante de la mise en place de la future société de contrôle souhaitée par les dingues.
La deuxième erreur, plus grave, est de relayer la croyance alternative selon laquelle il y aurait eu un lâchage d'un agent pathogène artificiel à Wuhan ou ailleurs, ce que David E. Martin a réfuté dès le 20 juillet 2021 en y insistant particulièrement. La chaîne de nucléotides présentée comme étant le virus SARS-CoV-2 est bien artificielle puisque David E. Martin a retrouvé 73 brevets la concernant, étalés depuis l'année 2008 (voir article n°147), et la généticienne de Hong-Kong Li-Meng Yan avait fait dès l'automne 2020 la démonstration, zone par zone, selon laquelle la chaîne présentée au public ne pouvait qu'être artificielle (voir article n°134). Mais aucune preuve scientifique de sa présence dans le corps du moindre malade n'a jamais été produite, de sorte que si ce virus existe bien "théoriquement", il n'a jamais quitté les étagères des laboratoires. Le tweet est donc dangereusement équivoque puisqu'il laisse entendre que la zoonose n'était pas une zoonose mais la propagation d'un virus artificiel, ce qui ratifie tout de même l'existence de la maladie dite Covid-19 et renforce la fraude, alors que la réalité est qu'aucune maladie nouvelle n'est apparue dans le monde à la fin de l'année 2019.
La troisième faute est de parler de vaccin, ce qui valide à la fois l'intention vaccinale et l'existence de la maladie alors que le même David E. Martin avait insisté auprès de Kennedy pour qu'on cesse d'employer ce terme de vaccin : "Dès que vous le prononcez, vous avez perdu", avait-il expliqué en substance au célèbre avocat, car vous admettez qu'il existe une intention vaccinale, ce qui ne peut pas être puisque la maladie dite covid-19 n'existe pas. Le cumul de la deuxième et de la troisième faute entérine l'essentiel de la fraude du Covid. Il ne peut donc s'agir en aucun cas d'un tweet de "résistance".
La quatrième faute est de continuer à présenter Donald Trump comme un opposant de Davos, alors que c'est sous son mandat que Fauci a pu s'employer à son maximum et qu'ont été lancés les prétendus "vaccins" américains devant sauver le monde. Cette quatrième faute est d'autant plus dommageable qu'on nous refait aujourd'hui le même coup avec Poutine, et que jouer ce jeu empêche le grand public de démasquer définitivement les Cossette, Cuttitta, Trotta et bien d'autres.
Au total un petit tweet à la nocivité très concentrée alors que cela fait maintenant plus d'un an qu'on sait tout cela! Combaz doit se ressaisir, en commençant par cesser d'écouter les faux résistants et autres charlatans divers qui lui déversent leur propagande alternative dans les oreilles.

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Ajout du 29 octobre: L'ancien haut fonctionnaire Eric Verhaeghe qui n'en finit plus de se payer notre tête, après nous avoir promis le cannibalisme sous 5 jours à Paris puis nous avoir conseillé de passer d'urgence dans la clandestinité, vient de publier sur son inénarrable blog de fausse résistance un article nous expliquant les détails de la maladie imaginaire et qui s'intitule: "La gravité des symptômes diffèrerait en fonction du variant en circulation et du statut vaccinal". (Se reporter à la fin de mon article n°159 pour savoir en quoi consiste la fable des variants du virus SARS-CoV-2, incompatible avec les connaissances fondamentales de l'évolution biologique.) On a la chance d'y apprendre les quatre symptômes de la maladie imaginaire, dûment identifiés par "les chercheurs": le mal de gorge, le nez qui coule, la toux persistante, et les maux de tête. Avec de tels signes cliniques, inédits il faut bien le dire de toute l'histoire de la médecine, on s'incline. Il faut admettre qu'une terrible maladie nouvelle sévit depuis peu sous nos latitudes. Et le 5e symptôme est la fièvre, encore un truc nouveau! Quant au symptôme inventé par Raoult, la perte de goût et d'odorat, il semble être en perte de vitesse, sans doute parce que les malades ont enfin compris que la moindre pastille contre le mal de gorge ou le moindre bain de bouche, les provoquent. Alors, "les chercheurs" nous expliquent que c'est parce qu'il s'agit du variant Omicron, pirouette permettant de couvrir les vieilles rengaines qui ne marchent plus même sur le cerveau très perturbé du téléspectateur neuneu... Ou quand les agents de Davos deviennent de plus en plus visibles...

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Ajout du 31 octobre: Pourquoi autant de charlatans, envoûteurs des médecines dites "alternatives", ou "douces" comme il y a maintenant la "mobilité douce" (celle où il faut pédaler, soit une mobilité réduite), se sont-ils empressés avec gourmandise à l'arrivée de la maladie imaginaire?
C'est que la condition de charlatan n'est pas facile tous les jours. A notre époque de judiciarisation compulsive, le personnage doit soigneusement éviter le malade éclairé malade d'une maladie réelle, auquel cas il risquerait de se voir reprocher une "perte de chance", après avoir administré sa poudre de perlimpinpin à quelqu'un dont l'état médical aurait nécessité une véritable thérapeutique. Aussi, nonobstant le fait que le charlatan va glisser régulièrement quelques saillies grossières afin de faire fuir tout ce qui ne serait pas attardé mental (du genre l'âme qui se détacherait du corps, l'inexistence des microbes, etc.), le candidat idéal du charlatan est l'hypochondriaque, lequel présente en effet trois qualités indépassables:
1/ L'hypochondriaque n'ayant contracté qu'une maladie imaginaire, il sera dans l'impossibilité de prouver une quelconque "perte de chance" car il faudrait d'abord qu'il prouve l'existence réelle de sa maladie, ce qu'il est forcément bien incapable de faire.
2/ L'hypochondriaque est bon public vis à vis de n'importe quelle tentative de traiter sa maladie imaginaire puisque ces tentatives la font exister pour son plus grand bonheur.
3/ L'hypochondriaque est attaché à sa maladie en ce sens qu'il est attaché à demeurer malade, aussi l'inefficacité des agissements du charlatan est-elle pour lui une aubaine.
Autant dire dans ces conditions que, quand c'est l'Etat lui-même, accompagné par la bénédiction académique de la Faculté, qui lui offre sur un plateau une maladie imaginaire institutionnelle, notre charlatan ne se sent plus de joie. Pour une fois, il va pouvoir exercer son art sans crainte, encouragé par des autrement plus chevronnés qui le poussent à broder et broder encore... C'est un peu comme lorsque de petit délinquant du quartier vous passez dans la mafia: Tout s'ouvre en grand... L'alliance était naturelle...
Las! Tout roulerait si l'on ne s'en était pris qu'à de faux malades, les fameux "Covid asymptomatiques", particularité extraordinaire de la nouvelle maladie qui présente, aussi, un signe pathognomonique providentiel: l'absence, que dis-je, l'absence inquiétante de symptôme. Mais on s'en prit également à des malades bien réels dont on trouvera la liste à la fin de l'article n°153, la plupart d'entre eux souffrant d'infections bactériennes qui auraient nécessité l'administration précoce d'antibiotiques. Quid dans ces conditions de la perte de chance pour l'orviétan qui aurait prescrit son artemisia, sa médecine quantique, sa machine à recaler le taux vibratoire, son culte de la vieille science obsolète de Béchamp (obsolète dès son vivant), ses tisanes, ses petites pilules au seul effet placebo, sa... spiritualité..., son insecticide neurotoxique, son antiparasitaire dangereux pour les déficits en G6PD (voir en fin d'article n°162) sans l'accompagner également par une antibiothérapie au spectre et à la concentration tissulaire adaptés?
Inverser les rôles est le propre des manipulateurs. Aussi cherchent-ils à couvrir leur fraude en nous bâtissant une image d'hermétistes, par le biais de tous ces faux lanceurs d'alerte/vrais agents de Davos qui nient bêtement l'existence des microbes et invoquent à tout bout de champ leur... spiritualité. L'habile déremboursement des produits homéopathiques allait offrir d'emblée au pouvoir la confiance requise du monde scientifique puisque toute personne ayant des connaissances en pharmacologie sait que ces produits n'ont pas d'autre effet que celui placebo.


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Ajout du 1er novembre: Comme c'est chou. Voilà que tous nos Gentils Accompagnateurs vers le Monde-d'après nous grondent aujourd'hui comme un seul homme et pour notre bien: Il faut rester groupir nous tancent les Malone (qui s'est fait connaître en annonçant au monde entier qu'il s'était fait injecter le bidule ARN...), les Kennedy (qui ne tient pas compte de l'éclairage pourtant direct de David E. Martin en continuant de nous servir le narratif alternatif officiel des traitements précoces), les Christophe Bourloton de Vivre Sainement (qui vient de réapparaître, on se souvient de sa longue vidéo - plus d'une heure - d'apologie de Didier Raoult...), les Jeanne (Jeanne Traduction et L'Aile à Stick, deux traducteurs attitrés du Grand Jury, qui viennent de faire de la publicité pour les "militants du climat" sur leur page Telegram, difficile de faire plus explicite en soumission  à Davos, de quoi nous donner quelques frayeurs rétrospectives...), les Chloé (qui nous sert plusieurs fois par jour l'inexistence des microbes et sème des p'tits raoults partout...), etc. "Faire du lien", "l'université du nous", telles étaient pourtant les incantations quantiques du petit prêtre du Monde-d'après, ancien anesthésiste, frère du vendeur de tisanes médicinales (pas chères...) et compère du maître-chien-renifleur marseillais, impatient de l'effondrement de notre société et de la confiscation de nos derniers voyages en avion pour soulager enfin la planète.

Comme nos artistes adorent dirent tout et son contraire, voici la capture de Jeanne du 30 octobre, faisant de la publicité pour les "militants du climat", c'est-à-dire en clair: pour Davos.

Et surtout celle de L'Aile à Stick, puisqu'une paire de jours suivants, il plaçait plusieurs messages dont un lien vers un long film dénonçant l'imposture climatique, donc tout à fait le discours contraire, de la même manière qu'un Christian Perronne qui, dans la même phrase, est capable de nous dire qu'il ne s'est pas produit de pandémie et qu'il y en a eu une... On reconnaît la marque de la même école de formation...

Ajout du 3 janvier 2023: En ce début d'année, L'Aile à Stick confirme son statut de faux opposant en faisant soigneusement exister la maladie imaginaire.


Sacrebleu! En ordre dispersé, et à dénoncer au fur et à mesure, comme tu le fais, ô lecteur trop perspicace, "l'opposition contrôlée", comment veux-tu qu'on la déclenche cette révolution colorée prévue par Davos qu'avait déjà tentée le fameux agitateur Richard Boutry, lequel s'était aventuré en son temps à vouloir prendre la tête de la Résistance en invoquant les généraux en charentaises de Place d'Armes (dont le publicitaire est le site Profession-Davos qu'on ne peut décemment plus nommer Profession-Gendarme...) avant de se faire dézinguer par ses nombreux concurrents? Ah! La fausse résistance, son univers impitoya-a-ble! Pire que Dallas...

[Si ces nombreux faux résistants sont tous démasqués les uns après les autres, ils n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes. Ils ont mal joué. Ils apprennent à leurs dépends ce qui se passe quand on n'a pas compris à temps qu'on a perdu sa dame et qu'on s'acharne encore à la défendre: Toutes les pièces de l'échiquier y passent. A partir du moment où nous avions compris le rôle de la pièce maîtresse Didier Raoult, la dame blanche (le camp qui a le trait, qui a initié la partie...), indéfendable, était perdue, et il fallait l'abandonner à son sort. Continuer à vouloir la protéger à outrance avec les tours (Perronne, Wonner), les fous (Stuckelberger, Fouché), les cavaliers (Azalbert, Henrion-Caude), les pions (trop nombreux à citer...), c'était perdre pièces et pions les uns après les autres, irrémédiablement. Davos est vicieux, certes, puisqu'il a d'abord joué de façon déloyale en peignant sa dame en noir pour nous faire croire qu'il s'agissait de la nôtre, mais pas intelligent. C'est ce qu'on doit retenir.]





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Les instruments de l'alpiniste

Pierre Chapoutot, La montagne c'est pointu
"Je ne me suis pas bagarré contre les bétonneurs et les déménageurs du territoire pour livrer maintenant les clefs du paradis aux écolos-réactionnaires, aux fascistes verdâtres et aux zoocrates enragés." Pierre Chapoutot, La montagne c'est pointu, 1996, autoédition.



Voyez votre bulletin municipal, celui de la communauté de communes, l'éditorial de votre club d'escalade ou celui de votre revue de montagne...

Alpinisme sans guide, le magazine n°21
 (Dessinateurs: Ernest Victor Hareux, Valentin Serov, Henry Gerbault, René Vincent)

Ajout du 23 décembre : Attention à Chouard qui fait la publicité d'un promoteur du pass carbone. Voir article n°171.

Je titrai ainsi le 23 mars 2020 le premier article de lutte contre l'imposture covidiste: "Simone Veil, au secours! Les fachos se sont vautrés sur nos libertés fondamentales." J'aurais pu titrer: "Jean-Paul Sartre, au secours! Les salauds ont collaboré des pieds, des mains et des épaules à l'entreprise criminelle de Davos."


"Jamais nous n'avons été aussi libres que sous l'occupation allemande" écrivait Sartre. Cela signifiait que plus les choix sont clivants et engagent, plus nous sommes, paradoxalement, en situation de pouvoir exercer notre liberté. Le salaud prétend toujours ne pas être libre.


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Ajout du 11 novembre: En illustration des propos tenus ci-dessus sur les officines de fausse résistance, il est très éclairant de consulter la longue vidéo de la chaîne Odysee de Jim L'éveilleur, agent résidant au Maroc, vidéo parue il y a 3 jours. Cette expérience, moins ingrate qu'il n'y paraît, fait comprendre jusqu'où Davos peut aller dans le discours délirant quand il s'agit de déconsidérer l'opposition à ses projets, car ce genre de vidéo n'est évidemment pas destiné à faire croire toutes ces pitreries au moindre internaute, mais à conforter les conformistes dans l'idée qu'ils sont dans le bon camp en adhérant sans état d'âme à la propagande officielle, tellement l'opposition serait bêtasse. Le volet antisémitisme, si quotidiennement présent également sur le site Profession-Davos, n'est évidemment pas oublié sur cette chaîne, car il s'agit aussi de séparer durablement les juifs de France de toute idée de résistance, en leur faisant croire que l'opposition aux projets totalitaires de Davos serait un repaire effroyable d'antisémites. On notera au passage que l'officine Egalité et Réconciliation a pendant deux ans et demi fait l'apologie continuelle de Didier Raoult, ce qui l'expose au théorème maintes fois démontré: "La pierre de touche du faux résistant en France est l'apologie de Didier Raoult." Ces gens-là suivent donc une feuille de route qui consiste à déconsidérer et marginaliser toute résistance en se faisant passer pour elle.



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Mais comme le docteur Robert Bruce Banner est toujours en colère, René Vincent girl est toujours prête... The Incredible René Vincent girl...