Alpinisme sans guide et responsabilité judiciaire 7
Le droit en haute-montagne:
Nous autres occidentaux avons la chance de vivre dans des Etats de droit malgré toutes leurs imperfections et parfois, notamment en période électorale, l'instrumentalisation de la matière juridique à des fins d'élimination d'un adversaire politique. (Les trois dernières élections présidentielles en France ont été entachées par des affaires judiciaires contre les candidats favoris: affaire Clearstream évinçant Dominique de Villepin, affaire du Sofitel discréditant Dominique Strauss-Kahn, Penelopegate, plus grave car utilisant le bras pénal de l'Etat pour abattre François Fillon, ce qui a donc la valeur d'un coup d'Etat.)
Ce faisant, une autre dérive est que les Codes civil et pénal s'invitent au cœur de toutes les activités humaines, remplaçant parfois les notions de confiance, de loyauté ou de sens des responsabilités.
Ce faisant, une autre dérive est que les Codes civil et pénal s'invitent au cœur de toutes les activités humaines, remplaçant parfois les notions de confiance, de loyauté ou de sens des responsabilités.
La pratique de l'alpinisme n'échappe pas à la règle commune, c'est à dire au droit commun, et il serait déraisonnable de ne rien connaître de ce domaine. L'aventure judiciaire est beaucoup moins plaisante que l'aventure en montagne. C'est pourquoi, en guise de prévention, le chapitre 12 est consacré à la responsabilité judiciaire en montagne.
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