L'obscurantisme climatique 101

Les doctes inféodés au pouvoir, pullulant forcément comme au temps de Galilée, nous informent que le climat est déréglé et qu'ils ont découvert après de longues études méticuleuses le thermostat de la terre, comparable à deux gros boutons moletés étalonnés de 0 à 10, le premier étant marqué "libertés", le second "taxes". Or, il se trouve que pour régler de nouveau convenablement ce climat volage, de telle façon de ne plus faire mourir nos vieux en été ni mouiller notre serviette sur la plage, le premier bouton doit être réglé sur le 0 et le second sur le 10.
Bon. Tout a l'air de ressembler sans équivoque à une science sûre et austère, parfaitement loyale et désintéressée, et nous baissons honteusement nos fronts devant l'injonction qu'on fit pousser à la gamine, index accusateur pointé, qui-sauve-pour-nous-la-planète: "How dare you?"
On comprend dès lors, après avoir rendu, par acquis de conscience, une rapide visite au professeur émérite de chimie Georges Geuskens comme on irait prendre un capuccino chez Galilée, qu'il ne s'agit plus de s'abîmer dans de fausses controverses pseudo-scientifiques dont seraient exclus les citoyens au prétexte qu'ils-ne-seraient-pas-climatologues. Combattre un obscurantisme à visée totalitaire est au contraire l'affaire de tous les citoyens. Se jeter des courbes à la figure fait le jeu du tyran qui prétend que sa tyrannie trouverait sa source et sa légitimité dans la science.
Alors, les kapos stipendiés, présents et multipliés sur tous les forums et réseaux sociaux depuis qu'on a versé dans la tentative totalitaire frontale un certain 16 mars 2020, doivent être pris pour ce qu'ils sont: des kapos, pas des vulgarisateurs de science. Car il ne s'agit pas ici d'une controverse scientifique, ici est le piège.
Il s'agit du combat que chaque citoyen doit mener, comme à chaque époque où les totalitaires sont de retour.
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N.B.:
1/Les articles de Georges Geuskens se trouvent sur le site belge Science, Climat, Energie. Georges Geuskens reçut en 1959 le prix Stas-Spring, décerné par l'Académie Royale de Belgique et la Société Chimique de Belgique, à chaque étudiant obtenant au cours de l'année académique le diplôme en science chimique avec la plus grande distinction. Il était diplômé de l'Université libre de Bruxelles où il poursuivit sa carrière universitaire jusqu'à atteindre le plus prestigieux grade de professeur émérite.
2/La thermodynamique est une science à cheval entre la physique et la chimie, à tel point que son second nom est thermochimie. Il s'agit donc bien du cœur de la discipline de Georges Geuskens.
3/Georges Geuskens répond longuement et avec obligeance aux nombreuses questions des lecteurs après ses articles. Ses réponses permettent de mieux comprendre sa démonstration.
4/L'un des arguments de cette démonstration est que la concentration des molécules élevée dans les basses couches de l'atmosphère, par la proximité qu'elles entretiennent, ne leur permet pas d'évacuer l'énergie qu'elles reçoivent par radiations car elles entrent en collisions, autre moyen de dissiper l'énergie reçue. L'émission de radiations ne pourrait se produire qu'à une altitude élevée, trop éloignée de la terre pour provoquer un réchauffement.
5/De nombreux autres auteurs ont contesté la validité de l'hypothèse de l'effet de serre du GIEC, organisme intergouvernemental qui tente d'imposer une science inféodée au pouvoir politique comme l'était le lyssenkisme en URSS. On a ainsi parlé des trois phénomènes de saturation de l'effet de serre montrant son impossibilité:

6/ Les juristes savent par cœur qu'il ne peut exister de véritable justice sans séparation des pouvoirs. Mieux, ils continuent - à raison - à enseigner ce principe princeps. Par quelle magie imaginent-ils alors que le port d'une blouse blanche permettrait l'existence d'une véritable science inféodée au pouvoir politique?
7/Prétendre qu'il existerait une science incontestable est une grossière manipulation puisque la science naît précisément de la contestation. Ce qui ne peut être contesté ne mérite pas le qualificatif de science mais celui de doctrine totalitaire. C'est un principe sectaire.
8/ Lorsqu'une science - n'importe laquelle, identifie un péril - n'importe lequel, et qu'elle nous explique que pour le conjurer, il faut détruire nos libertés, il ne s'agit jamais d'une science mais d'un obscurantisme. Cette vérité simple devrait être enseignée à chaque étudiant commençant l'apprentissage d'une discipline scientifique.
9/ L'humanisme fut cette mode du XVIe siècle, apparue à la Renaissance, qui entendait donner la primauté à l'accomplissement individuel sur le projet collectif. C'était une nouveauté qui rompait avec les pratiques communautaires du moyen-âge que nécessitait la dure lutte pour les subsistances. Elle fut incarnée par le modèle du courtisan, non pas flagorneur des puissants, mais, poursuivant le mythe de l'homme complet aussi habile en poésie et galanterie qu'en maniement des armes. Cette première émancipation fut la source d'inspiration des philosophes de la fin du XVIIIe siècle, eux-mêmes inspirant à leur tour les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 dont le terme le plus important est l'emploi du singulier: de chaque homme et non de l'humanité. La très mauvaise traduction anglo-saxonne human rights puis surtout son retour avarié en droits humains manque le message: la primauté de l'accomplissement individuel sur le projet collectif est la garantie des libertés et de la démocratie quand les régimes totalitaires justifient au contraire de broyer les individus au nom du projet collectif. Avoir compris ceci permet d'évacuer les impostures sécuritaire, sanitaire et climatique conçues pour détruire nos libertés.
10/L'usage constant de l'injure publique (climato-sceptique, complotiste, négationniste du climat, etc.), révélateur d'un terrorisme intellectuel, a tout à voir avec une tentative totalitaire et ne saurait être confondu avec un quelconque discours scientifique.