Ceci est un coup d'Etat 110

Avertissement du 1er janvier 2023: Attention! cet article a été rédigé avant les révélations de David E. Martin (voir article 147) qui, dans un entretien avec Reiner Fuellmich de juillet 2021, a apporté la démonstration qu'aucune maladie infectieuse nouvelle (dite "émergente") n'est apparue dans le monde à la fin de l'année 2019. Ces révélations ont été ensuite étayées par les FOI (mise en œuvre du droit à l'information dans les pays anglo-saxons par le Freedom Of Information act) de la Canadienne Christine Massey (voir article 153), les travaux du Canadien Denis Rancourt sur les disparités de mortalité toutes causes confondues (voir article 151), et ceux du statisticien français Pierre Chaillot sur les mortalités toutes causes confondues standardisées aux classes d'âge (voir sa chaine Youtube Décoder l'Eco). Je n'ai personnellement commencé à comprendre le véritable rôle de Didier Raoult (tout en continuant à croire en l'existence de la maladie Covid 19 jusque juillet 2021) que courant du mois de novembre 2020 (voir article 137) en intervenant sur le blog manipulateur du médecin Gérard Maudrux (voir article 137 et 138) qui a introduit en France l'ivermectine, continuation de l'hydroxychloroquine, et qui relayait dans le même temps tous les essentiels de la propagande gouvernementale.
On sait donc depuis le 20 juillet 2021 grâce à David E. Martin que la maladie dite Covid 19 n'existe pas et n'a jamais existé, et que la bataille des traitements précoces n'a servi qu'à installer une propagande duale, afin de faire exister la maladie imaginaire jusque dans l'esprit de la portion récalcitrante de la population. Didier Raoult a été la pièce maîtresse du dispositif de cette propagande duale, c'est pourquoi il a été encensé continûment par toute une faune d'agents manipulateurs qui se présentaient à nous comme des contestataires de la politique gouvernementale mais qui n'en étaient en réalité que les serviteurs.
Je laisse cet article en l'état - avec quelques notes - pour montrer que la recherche de la réalité passe souvent par des erreurs transitoires qu'il ne faut pas hésiter à rectifier ensuite pour éviter de se faire trop facilement manipuler. On va voir à quel point la dualité de la propagande fonctionnait alors sur mon esprit pourtant critique.
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La liberté conduisant le peuple
La Liberté guidant le peuple, tableau d'Eugène Delacroix, 1830. (Domaine public)


Un grand nombre d'internautes commencent à comprendre qu'il y a un loup dans la gestion politico-sanitaire de l'épidémie de Covid-19 en France (voir article 109 pour saisir les débuts de l'affaire). Bien sûr, la sphère médiatique aux ordres - c'est cette fois le journal Le Monde, ou ce qu'il en reste, qui s'y est collé le premier - , n'a pas tardé à activer sa machinerie complotiste de l'anti-complotisme (mot de Frédéric Lordon). Mais tout le monde a bien intégré que ce genre d'accusations ne sert qu'à discréditer ceux qui oseraient mettre en doute la parole officielle.

LE DERNIER EPISODE DE L'HYDROXYCHLOROQUINE
La vilenie du décret du 25 mars, qui se présente fallacieusement comme une libéralisation de l'usage de l'hydroxychloroquine pour ceux qui le liraient trop vite, alors qu'il interdit aux médecins généralistes de prescrire efficacement la molécule (le pharmacien a obligation de refuser l'ordonnance), est particulièrement vicieuse. En effet, seuls les médecins généralistes, placés en première ligne, pouvaient efficacement ordonner le médicament aux cas précoces, tandis que les établissements de santé, désormais prescripteurs exclusifs, n'acceptent que les cas graves. Or, la plupart de ces cas présentent des lésions pulmonaires irréversibles et le virus a quitté leur organisme. L'hydroxychloroquine qui empêche le virus de se multiplier dans la cellule attaquée est alors inutile.
Cette entrave à la prescription de l'hydroxychloroquine par les médecins généralistes est bien entendu dans la continuité du classement de la molécule, le 13 janvier 2020, dans la liste II des substances vénéneuses, mettant fin à l'achat libre sans ordonnance qui jusqu'ici était la règle.
Hydroxychloroquine classée en liste II

Il est désormais impossible de croire à un malencontreux concours de circonstances d'une procédure administrative ancienne alors que l'épidémie de Covid-19 avait commencé en Chine depuis le début du mois de décembre 2019 et que le premier article chinois montrant l'action de la chloroquine in vitro a été reçu par la revue Cell Research le 25 janvier. On peut donc légitimement soupçonner les autorités politico-sanitaires françaises de connaître l'efficacité de ce médicament depuis au moins le 13 janvier et d'avoir tout fait ensuite pour en rendre l'accès de plus en plus compliqué à la population française à mesure que celle-ci prenait connaissance de sa nécessité grâce aux informations diffusées par l'IHU - Méditerranée Infection. Encore aujourd'hui on tente dans une presse corrompue de jeter le discrédit sur la thérapeutique dispensée par le professeur Didier Raoult alors que de nombreux pays utilisent déjà avec succès un protocole similaire. (Note du 30 avril 2022: Ceci était bien sûr la pièce de théâtre qu'on nous jouait. On sait aujourd'hui que la prétendue efficacité de l'hydroxychloroquine était basée sur la baisse de la "charge virale" des sujets, laquelle était "mesurée" en comptant le nombre d'un  test RT-P¨CR en temps réel pour qu'il devienne positif, ces tests ayant des amorces fantaisistes. Et nous n'étions qu'au début de la pseudo-science du covid.)
La Corée du Sud a montré comment l'enrayement de l'épidémie de Covid-19 est possible sans user de mesures liberticides, chaque habitant porteur ou non de symptômes pouvant volontairement se faire tester puis soigner à la chloroquine s'il était positif . Aucun Coréen sain n'a été incarcéré à domicile. Tout se passe au contraire en France comme si on avait voulu exploiter politiquement une épidémie naissante, et que pour cet usage on l'avait volontairement laissé grossir en même temps qu'on l'enflait médiatiquement jusqu'à créer une hystérie totalement disproportionnée à la réalité d'une infection qui, au 28 mars au soir, compte 2314 décès et 37575 cas confirmés d'après les chiffres de Santé publique France, donc très loin des 18300 décès par la grippe saisonnière de 2015.
Aux obstacles successifs dressés entre les malades et leur traitement par hydroxychloroquine, obstacles qui ont été jusqu'à des menaces anonymes réitérées à l'encontre du professeur Raoult (voir cette vidéo à la 11e minute - Note du 30 avril 2022: on sait maintenant que c'était du théâtre pour construire le faux opposant Raoult qui allait conduire les Français au vaccin.) doivent s'ajouter le refus de différer le retour des expatriés de Chine en début de crise, le refus de différer les retours d'Italie en milieu de crise, le refus de pratiquer des tests diagnostiques aux porteurs de symptômes légers, la pénurie inopinée de masques de protection pour le personnel soignant, enfin la rupture de stock pitoyable de solutions hydro-alcooliques servant de leurre pour occuper la polémique. Cela fait beaucoup.

L'ATTEINTE AUX LIBERTES
Pendant qu'on organisait l'incurie, on s'occupait aussi des droits fondamentaux. On commença par instrumentaliser l'article L3131-1 du Code de la santé publique pour produire le décret 2020-260 du 16 mars 2020 qui lança le point de départ de l'assignation à domicile de la totalité de la population française, décret au fondement juridique éminemment contestable puisque l'article L3131-1 n'était pas suffisamment précis pour bafouer un droit qui lui est supérieur car issu des droits fondamentaux de la Constitution. (Par surcroît, l'article L3131-1 prévoit un arrêté venant du ministre chargé de la santé et non un décret du 1er ministre, de sorte que le décret du 16 mars ne repose en réalité que sur la jurisprudence des circonstances exceptionnelles issue de la décision Heyriès du Conseil d'Etat du 26 juin 1918. On comprend bien entendu que le droit prétorien - le droit des juges - est insuffisant pour bafouer à ce point les libertés fondamentales.)
Mais l'absence de légalité était prévue de courte durée car ce décret  ne devait servir que de "pied dans la porte" pour obtenir l'adhésion des parlementaires pour l'étape suivante législative (loi) et non plus réglementaire (décret). Le pied dans la porte, technique de manipulation très utilisée dans le commerce, consiste à présenter une première requête si petite au manipulé qu'il ne peut décemment pas la refuser, puis à profiter de son adhésion à son propre consentement, tournure psychologique universelle, pour lui présenter une seconde demande qu'il va accepter alors qu'il l'aurait refusée d'emblée.
On promulgua alors, à la faveur de cette manipulation et de l'inexpérience de nos assemblées, non pas une mais deux lois créant l'objet juridique "état d'urgence sanitaire", la première loi (loi n°2020-290 du 23 mars 2020) étant une loi dite ordinaire et la seconde une loi organique (loi du 22 mars 2020), c'est à dire modifiant le fonctionnement des institutions. Cette loi organique prévoyait d'empêcher de saisir le Conseil constitutionnel pendant la période de l'état d'urgence sanitaire prévu par la première loi, de sorte qu'il était impossible de contester l'état d'urgence pour violation des droits fondamentaux de la Constitution (voir plus bas le lien vers l'article de Tam Tran Huy du 27 mars sur Public Sénat). Elle était donc particulièrement scélérate, devant se faire retourner Francis de Pressensé, Léon Blum et Emile Pouget dans leurs tombes! L'objectif était de créer un précédent historique. Jamais la France, même sous l'Ancien régime, n'avait connu une telle privation de liberté. Si on arrivait à faire admettre à une population docile qu'une épidémie ayant fait seulement 562 décès à la date du 21 mars, jour où l'Assemblée nationale vota la loi sur l'état d'urgence sanitaire, justifiait la disparition de la liberté d'aller et venir, c'en était fini de notre démocratie. On lança alors sur les réseaux sociaux le slogan "Je sauve des vies Je reste chez moi" pour asseoir l'idée que l'abandon des droits fondamentaux était une nécessité médicale. La réalité politique tenait pourtant en deux phrases:
1/ Empêcher de prendre les mesures efficaces contre une épidémie est un crime.
2/ Profiter de cette épidémie, grossie sur le terrain et médiatiquement, pour supprimer les libertés fondamentales est un coup d'Etat.

En 1899, le jeune Léon Blum (27 ans), signant "un juriste", savait se battre pour la liberté

RESISTER
Pour vous convaincre qu'il s'agit bien d'un coup d'Etat et que nos autorités ne sont pas dans l'improvisation face à une épidémie non maîtrisable mais suivent une feuille de route politique précise, voici quelques lectures.

1/ Sur le site de Public Sénat: Covid-19: la loi organique d'urgence empêche-t-elle les recours devant le Conseil constitutionnel?
2/ Sur le blog de Paul Cassia: L'état d'urgence sanitaire: remède, placebo ou venin juridique? (C'est un blog de Médiapart. Une précision: nous ne sommes ni trotskiste, ni même gauchiste. Mais il faut admettre que ce n'est pas la droite française, davantage tentée par la voie autoritaire que par un vrai libéralisme, qui défendra nos libertés.)
3/ Au même endroit: Le Conseil constitutionnel déchire la Constitution,  en n'oubliant pas de cliquer dans le texte sur le lien "ma contribution extérieure enregistrée au greffe du Conseil constitutionnel le 26 mars" pour comprendre pourquoi la loi organique est trois fois illégale.
4/ Bien sûr relire attentivement "Tous ruinés dans dix ans? Dette publique: la dernière chance" de Jacques Attali, éditions Fayard, 2010. Les démiurges ont ceci de commun avec les grands criminels qu'ils annoncent toujours le programme. On peut mettre ce livre en perspective avec les déclarations récentes du Défenseur des droits, Jacques Toubon, qui a prétendu que les mesures coercitives prises par le gouvernement pour faire face au Covid-19 respectaient pour le moment l'Etat de droit mais que cette pandémie, la question climatique, les migrations, la financiarisation, "ne peuvent se résoudre autrement qu'avec des règles qui s'imposent au niveau européen et mondial" (entretien avec le journal Le Monde le 1/04/2020). Le but poursuivi n'est donc pas la lutte contre une épidémie mais l'instrumentalisation de celle-ci pour se diriger à marche forcée vers le gouvernement mondial de leur rêve. Avec un tel Défenseur, la liberté n'a pas besoin d'ennemi.
5/ On recommande également l'article suivant de Jacques Attali, paru dans l'Express le 6 mai 2009 au moment de l'épidémie de grippe H1N1. L'auteur y expliquait qu'une épidémie pourrait déclencher une crise économique majeure permettant de changer de régime politique. C'est ici: Avancer par peur.
6/ Lire aussi l'analyse du Syndicat de la Magistrature de l'état d'urgence sanitaire.

Sachez également que le Conseil d'Etat, qui vient de rejeter un recours contre le décret sur l'hydroxychloroquine et a, non seulement accepté la loi sur l'état d'urgence sanitaire, mais surenchéri dans les mesures liberticides, a un bras plié dans le dos depuis que son vice-président a été mis en examen pour une vieille histoire de harcèlement moral ayant conduit à un suicide. Ceci est forcément un hasard...
Quant au Conseil constitutionnel, il est présidé jusque mars 2025 par Laurent Fabius qui, on le comprend, n'est pas le mieux armé pour brandir la morale dans une crise sanitaire en raison de l'affaire du sang contaminé dans laquelle il a pourtant été relaxé en mars 1999.  Il n'a guère été en mesure de résister à la pression comme l'a magistralement montré Paul Cassia.

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Aujourd'hui, on ne connaît donc que Nicolas Hervieu (enseignant à Sciences Po), Paul Cassia (professeur de droit), William Bourdon, Vincent Brengarth et Raphaël Kempf (avocats), le Syndicat de la Magistrature, Jean-Marie Burguburu, Président de la Commission des droits de l'homme, qui luttent pour nos libertés. Mais ils ne vont pas tout faire à notre place.
Sur les forums, on ne voit pas beaucoup les petits gauchistes du quotidien, d'ordinaire si prompts à traiter leurs camarades de fachos à la première contrariété, s'insurger contre la grave atteinte aux droits fondamentaux. Chacun a remballé prudemment sa morgue et relayé avec une docilité navrante  une propagande médiatique qui travestissait une épidémie d'infection respiratoire banale (41887 morts dans le monde et 4032 en France au 01/04/2020 au soir) en fait sans précédent (18300 morts par la grippe saisonnière rien qu'en France en 2015). Quant au bourgeois catholique de droite, son inclination naturelle pour l'ordre ne l'a jamais bien placé dans la défense des libertés, sans voir que la propriété qui lui est chère sera forcément la cible suivante.
Le droit de chaque citoyen, en tant que détenteur de la souveraineté nationale, est pourtant d'ordonner à son personnel politique la restitution de ses libertés fondamentales.
Si vous aimez la montagne et que vous souhaitez pouvoir encore en profiter, ce n'est pas le moment d'être lâche et de bavarder stérilement sur Camptocamp ou ailleurs. Sortir en montagne n'accentue évidemment aucunement l'épidémie. Plus important, il n'est pas acceptable que notre liberté devienne dérogatoire d'un régime d'exception qui s'installerait frauduleusement dans la durée.  Il est temps de le faire savoir et de hurler sur vos réseaux sociaux. N'usez pas de violence, mais faites-leur honte!

En l'absence de réaction solide de la population nous entrerons dans l'histoire, ce qui est toujours extrêmement déconseillé. "Car les dates charnières de l'histoire correspondent bien souvent à une accumulation exceptionnelle de souffrances humaines." (Jacques Néré, Précis d'Histoire Contemporaine, PUF, 1973)